Smart city : au cœur de la ville de demain
Le MIPIM a démarré mardi 12 mars sous l’égide du 8e secrétaire des Nations Unies, Ban Ki Moon, qui a rappelé l’urgence de repenser nos habitudes constructives. « Des villes durables, saines et inclusives sont essentielles à la réalisation des objectifs de l’ONU. Les villes ont besoin de nouveaux modèles pour soutenir la croissance et notre crise du changement climatique.» L’occasion de comprendre ce que sont les smart city dont seront faites nos villes de demain.
« Il ne suffit pas que les villes soient intelligentes. Elles doivent être inclusives et veiller à ce que tous les citoyens puissent tirer parti des nouvelles technologies. » Ban Ki-Moon lors de son discours d’ouverture du MIPIM 2019 au Palais des Festivals de Cannes. Tout un programme ! Pour bien comprendre ce que l’ancien secrétaire général des Nations unies appelle de ces vœux, voyons ce que smart city signifie précisément.

Qu’est-ce une ville « smart » ?
L’expression «Smart City », soit « ville intelligente » en français, fait référence aux villes utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC) modernes pour tenter d’y améliorer la qualité de vie.
Différents dispositifs de collecte des données sont ainsi déployés. Ils apportent les informations nécessaires à la gestion des ressources et des actifs d’une ville. Cela permet concrètement d’analyser et améliorer les transports, la gestion des déchets, les hôpitaux, les écoles, les bibliothèques, etc. Le but étant d’optimiser l’efficacité des services urbains selon les besoins des citoyens. Bien maîtrisée, l’utilisation des TIC dans la ville permet aussi de surveiller son évolution.
Apparus pour répondre à des changements environnementaux majeurs (notamment climatique), mais aussi technologiques, économiques et sociétaux comme le vieillissement de la population. Ces systèmes permettent d’avoir des réponses en temps réel. Il est donc plus simple pour les villes « smart » que pour celles « transitionnelles » de répondre à ces défis du quotidien. Par transitionnelles, nous entendons des villes, souvent rurales, qui commencent à s’équiper en nouvelles technologies : application pour transport en commun, de livraison de repas, contrôle de la consommation d’énergie en temps réel, etc.
C’est dans ce cadre que l’Union européenne a mis l’accent dès 2010 sur l’importance de renforcer l’innovation et les investissements dans les TIC pour les villes. Son but : améliorer les services publics et la qualité de vie des habitants.
Une échelle a été mise en place pour évaluer le niveau d’utilisation des TIC :